Un amphithéâtre romain
Sur les photos des installation estivales éphémères nous voyons combien est ridicule la position des spectateurs placés 2,50 m en contrebas de la scène.
Les danseuses et autres instrumentistes sont comme les speakers et speakerines dont on ne voit que le haut. Je suppose qu’en conséquence de quoi les touristes paient moitié prix J. L’avantage de l’amphithéâtre, le vrai, c’est que les gradins sont très verticaux (voir photos) ce qui limite considérablement l’éloignement des
spectateurs ainsi que l’encombrement au sol. L’un n’empêchant pas l’autre on a tout loisir de rajouter quelques places au sol, pour la plèbe, du fait que la tribune est apportée par les organisateurs à chaque spectacle.
L’édifice bloque le son, facilite le chant et le parlé sans micro, la musique sera moins forte et moins dispersée, merci pour les riverains.
Personne n’interdit de jouer aux boules au pied de l’amphithéâtre qui dans ce cas sert aussi. On va même pouvoir tracer un “Suzanne Lenglen” des boulistes.
L’édifice peu coûteux à la construction (1) (béton brut) et peu coûteux à l’entretien peut même rapporter 4 sous aux associations car il est très facile de justifier la mise en place d’une billetterie du fait du confort proposé. Avec la vue plongeante ce sera tarif plein J.
Un amphithéâtre en béton est toujours plus sécurisant que des tribunes du style Furiani ou autres lieux tragiques. C’est employable pour une foule de circonstances, la bâtisse étant “en place” il suffit à chacun d’installer la scène qu’il souhaite. (Chants, musique, danse, théâtre, marionnettes, débats, etc…).
En plein air c’est l’art qui descend dans la rue au lieu de rester dans la confidentialité des salles obscures.
Adossé à l’office du tourisme (avec passage semi couvert disaïné). L’encombrement dans la profondeur serait très réduit. Le vide sous les gradins pourra être fermé utilement pour abriter des locaux. (Club de boule, salle d’habillage, sono, etc) et pourquoi pas avec esthétisme (2) (élancements de contreventements rappelant la dimension maritime de Bandol). Quand on est parti à faire du béton, autant avoir un peu d’imagination, c’est le même prix, seule la qualité de la réflexion est différente.
Tant qu’on sera dans le gros œuvre, on peut envisager un couloir latéral souterrain pour que les artistes rejoignent la scène en sous sol comme faisaient les lions, les tigres, et diverses alimentations pour dito J.
Pehel le 16 juillet 2011
Ceux que ça intéresse doivent s’inscrire pour recevoir la gazette “les amis de Bandol” à :
j.lacaze@sfr.fr
(1)Nous savons tous que la notion de prix est double en France depuis les lois de
décentralisation : combien ça vaut réellement et combien ça aura coûté à la fin. Il incombe à la population d’être vigilante à ce sujet, mais il est certain qu’un peu de béton c’est ce qui coûte le moins cher tant qu’on n’y rajoute pas des fanfreluchettes utiles principalement lorsqu’on souhaite gonfler artificiellement les prix.
(2) Cela dit un petit look provençal Gallo Romain … On ne boudera pas notre plaisir.
On peut appeler ça un amphithéâtre (en souvenir de nos antécédents romains et gallo romains) ou plus simplement un théâtre de verdure comme cela existe par exemple à coté de chez nous à SAINT CYR ou à TOULON avec Chateauvallon…
L’idée est intéressante mais demande une étude trés sérieuse… D’une part un recensement exact des potentialités d’utilisation (on y fait quoi et quand, aspect “rentabilité oblige)… ensuite le lieu d’implantation (à l’abris notamment des vents puisqu’il s’agit de spectacle en plein air; les questions d’accés et aussi d’environnement (nuisance des véhicules, nuisances sonores etc…), et dans quel style (autant Chateauvallon me semble avoir un certain cachet… autant l’installation de SAINT CYR me semble d’un style douteux… question de goût, mais tant qu’à faire autant bien faire).
Il y a aussi à prendre en compte la dimension Sud Sainte Baume. Un tel investissement ne peut se concevoir sans en apprécier utilité, opportunité et cout (construction et fonctionnement) qu’au niveau de l’EPCI… On a déjà l’erreur de Jules Vernes (à mon sens) alors que nous avons Galli à Sanary… ne recommençons pas les doublons…
étudions, étudions,
pour celà il faut être inscrit dans un club de réflexion et de proposition n’est-ce pas ? Un club Internet qui permet à ses membres de cogiter chacun à son rythme sur un thème donné avec une classification des faisabilitéq, des urgences, etc
je vous y attends
cordialement Péhel