Marcel Bogi aux bandolaises et bandolais…
Merci à toutes et à tous.
Bandolaises, Bandolais.
Dimanche dernier les Bandolaises et les Bandolais ont choisi; j’en prends acte et je respecte cette décision qui les engage.
J’aurai quant à moi totalement rempli mon devoir envers celles et ceux qui m’ont accordé leur confiance pendant plus de 30 ans. Je les en remercie, ainsi que mes colistiers et les soutiens qui m’ont accompagné tout au long de cette longue carrière au service de ma ville.
J’assume seul le résultat de ce scrutin. Sans agressivité mais avec lucidité, après une ultime tentative de rassemblement avec la liste de Madame Quilici et de Monsieur Joseph ce dernier m’a fait savoir vertement qu’il ne souhaitait en aucune manière mon soutien pour le second tour. J’en prends acte.
En mon âme et conscience, je ferai mon devoir de citoyen dimanche 30 Mars 2014, mais ne pouvant choisir entre deux maux le moindre, je ne donne aucune consigne de vote aux 549 électeurs qui m’ont fait confiance.
C’est avec un soulagement non dissimulé que, je mets un terme à ma vie publique locale.
Bandol le 25 mars 2014
NDC: je connais Marcel Bogi depuis trente ans, depuis l’époque ou j’ai commencé mon activité professionnelle comme lui a commencé son expérience politique avec Monsieur Paecht.
C’est un bandolais, il aime sa ville et il est bien dommage qu’il ne transmette pas la bonne parole à ceux qui sont comme lui des amoureux de notre belle ville.
Salut Marcel, je ne suis pas adhérent à ton association, “les amis de Marcel Bogi”, mais tu sais que je suis le tien!
Bises.
Effectivement, nous pouvons regretter le départ de Marcel Bogi de la vie publique Bandolaise.
Mais force est de constater qu’il en est vraiment seul responsable.
Au départ même, c’était sans doute la candidature de trop.
S’il devait être maire de Bandol, c’est en 2001 que cela se serait produit. Depuis, il a accumulé les erreurs, et celle d’avoir fait élire M. Palix en 2008 n’est pas la moindre.
Jean Paul Joseph a toujours été franc avec lui et lui avait dit, il y a des mois déjà, qu’il ne pouvait s’accorder avec lui, leurs pratiques de la politique étant trop différentes.
En ce début de semaine, loin de refuser son soutien, Jean-Paul a fait un geste en proposant à Marcel d’ouvrir sa liste à certains de ses colistiers. Marcel n’a pas compris que c’était une position arrêtée, définitive. Cela faisait pourtant déja plusieurs fois ces dernières semaines que Jean-Paul lui avait confirmé cette position.
Il a essayé quand même de s’imposer à titre personnel, cela n’a pas marché.
Un grand homme doit tirer les conclusions qui s’imposent. Nous avions un adversaire commun. Dès dimanche soir Marcel aurait pu appeler à voter sans réserve ni condition pour le mieux placé face au maire sortant. Cela aurait été une belle manière de sortir par le haut.
Son attachement pour Bandol ne fait pas de doute. Qu’il en soit remercié.
Jacques Kauffmann