Le Jazz Club de Sanary
Je suis d’accord avec vous, ce n’est pas le grand orchestre du “Duke” qui se produisait en cette soirée du 10 mai au Petit Galli.
Ceux qui dans les textes n’ont que seul souci de repérer les fautes d’orthographe, remarqueront peut-être quelques fausses notes pendant l’extrait que j’ai enregistré.
Le plus important n’est-il pas ce moment très agréable que sont venus partager les amoureux du jazz.
Je suis sorti de la salle avec une impression bizarre!
Comme si quelque chose avait manqué… et je n’y ai pensé que ce matin!
Il n’y avait pas de fumée, pas de fumée de cigarettes ou de cigares, il manquait également quelques verres sur les tables avec des bouteilles de bière ou de whisky! Et avec l’alcool que l’on pouvait boire, cette ambiance que cela génère.
En fait c’était l’ambiance que j’avais connue dans les caves du vieil Antibes lorsque dans ma jeunesse, j’allais écouter les plus grands venus faire un bœuf*.
NDC: Il ne faudrait pas que vous alliez imaginer une seule seconde je ne sais quoi…
Simplement que dans mon adolescence j’ai joué d”un instrument de musique une dizaine d’année, j’ai appris le solfège, participé à des concours et que la musique! j’apprécie beaucoup!
Je vous donne mon sentiment et il n’engage que moi!
Bonne soirée.
www.bandol-blog.com
*En rouge c’est l’explication… Tout le monde ne le sait peut-être pas!
Pour le plaisir et peut-être pour réfléchir que nous pourrions nous aussi comme Sanary ou MONBARDON” organiser un festival du jazz!
Mon cher CV, quand je lis votre article sur le Jazz-club de Sanary, à votre évocation des caves d’Antibes, j’imagine qu’elles furent en copie et prolongation à l’image de celles de Saint Germain des Prés … que vous me semblez bien jeune pour avoir connues!
Mai 68 n’était pas passé par là… Il n’était venu à personne l’idée d’interdire d’interdire, les plages ne se trouvaient pas sous les pavés mais s’éveillaient de leur sommeil millénaire à la lumière du vichy et de bien jolis petits bikinis… Mai 68… Comme un enfant qui, ébloui par ses premiers ébats, est incapable d’imaginer que ses parents aient pu faire l’amour … Bien des barrières sont tombées a-t-on cru, mais ce sont des murailles de peur qui n’ont pas tardé à s’élever.
Remplaçant la morale et la bienséance, c’est la médecine qui a pris le rôle de gardienne de la moralité. Sida et cancer se sont déployés …
Mai 68… Vous avez cru tordre le cou à vos gardiens et vivre libre… Regardez vos enfants… Ils s’aiment sous plastique ou par écran interposé, boivent des bières sans alcool et fument des cigarettes électroniques…
Et pourtant… Qu’eut été Georges sans sa vieille pipe en bois (qui a fumé sans se fâcher…) Serge sans sa gitane 5… Dieu est un fumeur de Havane…)
Dans les volutes de la dernière cigarette,
Il y a quelque chose qui s’arrête
et qui s’envole en fumée…
Léopoldine M.