Être – « MAIRE ». Par Max Moutte
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Le temps est passé où le maire d’une commune, d’un village, d’une ville se limitait à une action de gestion dite de bon père de famille en gérant au quotidien de simple travaux et activités diverses.
Sa gestion se contentant d’une classique présence en mairie pour régler le commun des papiers administratifs de l’état civil, des bâtiments, des routes ainsi que de la gestion comptable des recettes et des dépenses, son rôle principal étant d’entretenir de bonnes relations avec la population locale.
Ces dernières décennies un profond changement est apparu, une ère nouvelle est arrivée sur la fonction de l’élu(e) dans l’activité de maire d’un lieu souvent différent suivant l’importance du nombre d’électeurs et de la grandeur du territoire à gérer.
Le maire avait une fonction de relation publique au quotidien en accueillant les doléances de ces locaux au plus prés des besoins de ses administrés, il était celui qui écoutait, qui conseillait et demeurait disponible à l’ensemble des exigences de la communauté.
Le maire est élu dans les petites communes par listes de moins de dix milles habitants par des noms choisis en fonction de leurs personnalités locales sans aptitudes particulières.
De nos jours tout cela est caduque le Maire est un autre type de personnage avec les nouvelles lois d’orientations budgétaires, de décentralisations, d’informatisations, de la gestion dans les structures
économiques, une certaine capacité morale et physique de connaissance.
le Maire est élu(e) par ses pairs est le personnage reconnu(e) par ses capacités d’être un novateur et fédérateur du conseil municipal restant à l’écoute des divergences des propos ou interventions de chaque conseiller en modérant l’unité de sa majorité, ainsi que de donner la parole à son opposition.
De nos jours la fonction est de plus en plus contraignante et nécessite une capacité intellectuelle un certain niveau social et professionnel, ainsi que financier l’activité est soumise à une tolérance humaine de cohabitation entre les élus d’un conseil composé d’une majorité et une opposition.
Nombreux les prétendants qui postulent et ont une capacité à occuper la fonction, mais ont-ils la prédisposition de l’assumer sur une demi décennie ?
Les prétendants ont-ils évalués les responsabilités concernant les défenses les intérêts aux yeux de la population ?
Tout cela donne à réflexion sur le choix de l’élection d’un maire.
Max MOUTTE
La naissance de la commune en tant que telle remonte au xie siècle. Puis, au xiie siècle, le maire fait son apparition. En effet, dès lors que la commune était reconnue juridiquement et politiquement, il lui restait à se doter de représentant. Selon l’époque et les lieux, on parlera de pairs, d’échevins ou de conseillers.
Le mot maire trouve son origine dans le polyptyque d’Irminon, ouvrage de droit d’un abbé de Saint-Germain-des-Prés au ixe siècle, qui emploie le mot maior quand il parle du représentant du domaine : c’est celui qui administre le village pour le compte du seigneur.
NDC: Je ne pensais pas que c’était si vieux que ça!
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Bonjour Monsieur Moutte,
Merci pour cette belle description de ce que doit être un maire. En ce qui nous concerne, à Bandol, nous n’avons pas encore trouvé cette perle rare.
Toutefois, nous espérons pouvoir trouver un Maire avec de telles qualités en 2014.
Cordialement