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Bandol pour tousIl y a 50 ans !
VAR MATIN vient de sortir un « hors série HISTOIRE » à l’occasion du cinquantenaire du rapatriement, consacré aux «Pieds-noirs» « témoignages de leur retour en Algérie » mais aussi des interviews très intéressants notamment de la fille de Camus, de Jean Jacques Jordi docteur en histoire et spécialiste de la question tout comme Georges Marc Bénamou.
Les articles sont très émouvants (sans patos) et surtout pour ceux qui étaient trop jeunes comme moi (1951) les articles de Bénamou et Jordi mettent en avant le côté historique, tout en respectant les deux côtés.
Et puis on a surtout la surprise de lire un très bel article, d’un des BB.
Bravo, je ne donne pas son nom il se reconnaîtra !!!!
Michèle Garrido
AMMAC Bandol
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Le Cap des Palmes
Jean,
Dans un autre commentaire, tu faisais allusion à ce que peu de personne n’avaient réagis à l’article de Michelle.
Lorsque je l’ai publié, j’en avais fait un personnel que j’ai effacé, car comme souvent j’ai eu peur que cela soit mal interprété.
En gros je disais:
Je m’excuse, je ne suis pas de là-bas, je continuais comme j’avais dit à un ami d’origine juive: excuse moi, je ne suis pas juif et puis tout récemment: excusez-moi les voileux, mais je n’ai pas de bateau!
En fait je ne fais parti de rien, il ne s’agit peut-être que d’une pathologie toute personnelle, mais parfois c’est lourd à vivre!
@ CV :
Je ne pense pas qu’il soit besoin d’appartenir à un quelconque groupe, communauté ou de « faire partie » de quoi que ce soit pour s’intéresser aux choses et aux gens.
Christian,
Tu ne fais partie de rien, et c’est vrai que c’est lourd à vivre car c’est avoir le privilège de pouvoir tout entendre et tout dire (saint-thomas 07 verset 2012)mais je te rassure, ce n’est souffrir d’aucune pathologie qui généralement est réservée à ceux qui ne font pas partie de ceux qui n’ont rien (saint-thomas 07.2 verset 2012)
Faire partie ou ne pas faire partie de … on peut faire partie d’un groupe et être en fait très passif au sein de celui-ci ou bien avoir l’impression de ne faire partie de rien mais se sentir concerné par beaucoup de choses !! N’est-ce pas ça le plus important ? Alors tant qu’on s’implique dans de nombreux sujets de société , importants ou moins importants , c’est l’essentiel et c’est sans doute la preuve qu’on s’intéresse toujours aux autres !!
C’était surement douloureux pour tous ces gens “de là bas” . Je vais rajouter une note plus gaie : c’est en 1962 que j’ai rencontré ma toujours meilleur amie ! Elle venait de “là bas” elle était triste et on s’est et s’entend toujours aussi bien depuis 50 ans . J’étais, moi aussi, d’un autre “là bas”….Entre deux “là bas” on se serre les coudes et ces liens indestructibles c’est tout simplement fabuleux .
Témoignages via OWNI