Le mot de Célestin Bonenfant
Au cours de ses voyages, un homme, un jour, arriva dans une petite ville.
Nichée au cœur d’une vallée, la délicieuse bourgade respirait le bonheur et l’harmonie. Les habitants épanouis savouraient le plaisir de vivre dans un si bel endroit.
Enchanté par cette première approche, l’homme décida de rester pour un plus long séjour, lui qui ne devait à priori que passer par là.
Il souhaitait découvrir le secret du bien être qui émanait de ce lieu.
Il s’attacha à observer le travail de ceux qui avaient en charge les aménagements et les organisations publics. Il remarqua vite que tout était parfaitement réfléchi et mené à bien. Comme un chef d’orchestre, le bourgmestre veillait à ce que tout soit fait en rythme et dans le temps, chacun suivant sa partition et dans le registre qui lui est propre, participait pleinement à l’élaboration de cette symphonie que peut être la vie d’une cité. Les habitants étaient écoutés et le maire entouré de conseillers hautement spécialisés.
Qui décidait des routes, qui décidait des ponts, non sans avoir pris l’avis des usagers et habitants. Ceux-ci, s’ils le souhaitaient, pouvaient se tenir informés, ou bien, si telle était leur préférence, se contenter de faire savoir leurs besoins, sachant qu’ils seraient pris en considération.
Le cœur joyeux de cette belle expérience, notre homme , un autre jour, reprit la route.
Il parvint au bord de la mer, dans un pays tout bleu et doré.
Il se dit en lui même que son séjour ici allait être bien agréable, et, puisque rien ne le poussait à en partir, pourquoi ne pas en faire la fin du voyage et y rester toujours?
Las, il s’aperçut bien vite qu’au lieu de la belle symphonie à laquelle il avait accoutumé ses oreilles régnait une cacophonie grinçante. Déçus ou excédés, les habitants râlaient en sourdine, Le chef d’orchestre tapait à toute force sur la grosse caisse tentant de couvrir par ce vacarme les discordantes sonorités retentissant à l’entour sans rime ni raison.
Bien vite et fort déçu, l’homme s’éloigna de la si jolie petite cité.
Cela se passait très loin d’ici. Il y a fort longtemps.
www.bandol-blog.com
Extrait, Prélude l’après-midi d’un faune
Message de Marie France
Il est vrai que l’on a souvent bien du mal à retrouver le Bandol qu’on a tant aimé depuis notre jeunesse , avec ses aminations en tous genres , ses grands jardins verdoyants et ses petits coins de paradis.
Mais comme F. Bertoncini , je pense qu’on doit tout faire pour continuer à se sentir bien à Bandol et à garder l’âme de cette ville où autrefois tout était prétexte à rassembler.
Ne laissons pas l’indifférence prendre le dessus et gardons la confiance. Les projets passent , les lieux restent et moi qui suis amoureuse de Bandol , je ne renoncerai pas !
Il ne faut pas quitter le navire !
C’est peut être pour ça qu’on s’éloigne de Bandol !
vous avez totalement raison, pour le moment on se retire sur les parties nord de Bandol.
Mais bientot nous allons nous expatrier completement comme tout nos jeunes l’ont fait.
et bien moi je ne partirai pas c est mon village et je l aime ,et je ferai tous ce qui ai en mon pouvoir pour que nos jeunes ne partes pas ,je rappellerais a tout le monde que bandol etais une station balneaire anime ,que tous le monde y avais sa place je suis d accord qu il sagit d une autre periode mais quand meme on est passe de la 2eme ville du var apres st tropez repute pour ces soirees a l avant derniere avant riboux ,il faut se reveilez BANDOLAIS.
Je comprends votre attitude et suis ravie de voir que vous défendiez Bandol, je ne l’attaque pas, je me suis battue souvent, souvent j’ai été déçue…Mais j’aime Bandol, je trouve comme vous que son image baisse, je baisse “un peu les bras” , je vieillis, mais je reste “VIGILANTE”