La place de l’église…
Est bien vide…
Elle l’est parfois lorsque il fait très mauvais, les forains n’ont parfois pas le courage d’affronter les intempéries, mais là, la météo est agréable et il n’y a quand même personne sur la place de la Liberté pour le marché journalier.
J’ai fait un petit film du courageux qui est venu vendre ses produits corses.
C’est un petit bout de la vie de Bandol.
N’y voyez pas de critiques sous entendues, c’est un constat.
Il s’est déplacé pour occuper une place un peu plus favorable au commerce, j’espère que les autorités n’y verront pas d’inconvénient et ne le lui reprocheront pas.
www.bandol-blog.com
Bonjour Pierre,
merci pour cet interlude musical , mais à votre avis d’où vient ce phénomène “d’absence” ?
Ce matin à 8h30 je suis descendu pour mon cour d’anglais à mon association : peu de monde en effet et lorque je suis remonté à 10h30 un vrai désert du côté de la Porte d’azur…d’autres quartiers je n’en parle même pas .J’ai la même impression que lorsque j’étais gamin et que je passais une partie de mes vacances au hameau de Saint Elme aux Sablettes:l’été ça grouillait de monde et l’hiver lorsque je retournais voir ma famille ,c’était le désert,à part quelques joueurs de boules sur la place.N’est-ce pas la destinée de tous les lieux qui ont une vocation touristique? Le problème est le même lorsque je monte dans le Queyras en période hors vacances scolaires.
Un autre phénomène existe peut-être!
Bonne journée.
Cordialement
SM
Bonjour,
Mieux qu’un commentaire, un peu de musique pour égayer ce spectacle de désolation.
Moi je traîne dans le désert depuis plus de vingt-huit jours et
Déjà quelques mirages me disent de faire demi-tour
La fée des neiges me suit tapant sur son tambour.
Les fantômes du syndicat, les marchands de certitudes
Se sont glissés jusqu’à ma dune, reprochant mon attitude,
C’est pas très populaire le goût d’la solitude.
refrain:
Quand t’es dans le désert, depuis trop longtemps,
Tu t’demandes à qui ça sert
Toutes les règles un peu truquées du jeu qu’on veut t’faire jouer,
Les yeux bandés.
Tous les rapaces du pouvoir menés par un gros clown sinistre
Plongent vers moi sur la musique d’un piètre accordéoniste
J’crois pas qu’ils viennent me parler des joies d’la vie d’artiste.
De l’autre côté voilà Caïn toujours aussi lunatique
Son œil est rempli de sable et sa bouche pleine de verdicts
Il trône dans un cimetière de veilles pelles mécaniques.
(refrain)
Les gens disent que les poètes finissent tous trafiquant d’armes
On est cinquante millions de poètes,
C’est ça qui doit faire notre charme
Sur la lune de Saturne mon perroquet sonne l’alarme
C’est drôle mais tout l’monde s’en fout !
Vendredi tombant nulle part, y’a Robinson solitaire
Qui m’a dit : “J’trouve plus mon île, vous n’auriez pas vu la mer ?”
Va falloir que j’lui parle du thermo-nucléaire”.
Hier un homme est venu vers moi d’une démarche un peu traînante
Il m’a dit : “T’as t’nu combien d’jours ?” J’ai répondu : “Bientôt trente”
J’me souviens qu’il espérait tenir jusqu’à quarante.
Quand j’ai d’mandé son message il m’a dit d’un air tranquille
“les politiciens finiront tous un jour au fond d’un asile”
j’ai compris que j’pourrais bientôt regagner la ville.
____________
(merci stbaurl)