Toi l’arbousier, que tu es beau !
Calmes dans le demi-jour
Que les branches hautes font,
Pénétrons bien notre amour
De ce silence profond.
Fondons nos âmes, nos cœurs
Et nos sens extasiés,
Parmi les vagues langueurs
Des pins et des arbousiers.
Ferme tes yeux à demi,
Croise tes bras sur ton sein,
Et de ton cœur endormi
Chasse à jamais tout dessein.
Laissons-nous persuader
Au souffle berceur et doux,
Qui vient à tes pieds rider
Les ondes de gazon roux.
Et quand, solennel, le soir
Des chênes noirs tombera,
Voix de notre désespoir,
Le rossignol chantera.
Paul Verlaine
Trés joli poème ! Et savez vous qu’une vieille recette provençale ; existe : la pate d’arbouses ( comme la pate de coings ) la dame qui me l’a donnée l’avait reçue de sa grand mère , originaire de la presqu’ile Tropézienne ; on fait cuire bien longtemps au ” chaudron ” ;avec du sucre ( beaucoup ! ) puis on fait refroidir la préparation sur une plaque ; et en refroidissant ce fruit a la propriété de se gélifier …Il ne reste qu’à débiter des bandes ( comme les pates de fruits ) ..C’est local , “bio ” et étonnant , et ça EPATE la galerie ! BON AP’ ( Et n’allez pas vous casser la figure en cueillant les petits fruits rouges ! )