Suis-je bandolais ?
Ai-je le droit de prononcer le mot bandolais à mon encontre ?
Est-ce que j’aime assez Bandol pour pouvoir en parler sans retenue, ne dit-on pas: Qui aime bien châtie bien !
Certains l’aiment tant cette ville, qu’ils en sont nostalgiques et l’écrivent avec leur cœur.
Je vous transmets le début d’un témoignage d’une de ces personnes, vous pourrez le lire dans son intégralité en cliquant sur le lien.
Bonne lecture et merci à Roland V. de son aide.
Je me souviens.
Une maison dans les hauteurs. Une tour carrée. Un terrain qui se transformait en boulodrome l’été, où la famille jouait à la pétanque jusqu’à des heures tardives. Un pin, immense, majestueux, qui protégeait de ses branches ma vision d’enfant. Un pin, classé, qui avait servi, m’avait-on dit, d’observatoire pour les troupes allemandes durant la dernière guerre. Il n’y est plus. Il a été abattu. Par sécurité, parait-il. Je me souviens d’avoir eu mal au cœur en revoyant cette rue Lavoisier sans son pin, tout en haut. Une rue trop vide, des souvenirs d’enfant envolés avec lui…
C.V. www.bandol-blog.com