Sauvetage du Manaeba
C’est jacques Kauffmann qui me téléphonait hier soir en me demandant de publier une alerte concernant un bateau qui se trouvait à la dérive et qui allait s’échouer
Et pour le coup aujourd’hui, ce n’était pas un exercice!
Comme souvent, c’est le hasard qui m’a fait croiser Pierre de la SNSM qui me disait que le bateau échoué hier soir allait être renfloué!
Par qui?
Par la SNSM, chose que j’ignorais!
Il pouvait l’être par une société privée, mais les plus proches se trouvent à Toulon et Marseille.
Le coût d’une telle opération: 255€ de l’heure!
Pourquoi n’a-t-on pas empêché que le bateau ne s’échoue?
Il eu fallu qu’on le sût!
Et encore, si aucune vie n’est en danger, la SNSM n’intervient pas si une autorisation du propriétaire du bateau n’a pas été obtenue.
Je ne vais pas faire plus long car, la voile n’est vraiment pas mon domaine et je pourrai dire des bêtises, si ce n’est déjà fait.
Ce que je retiens de cet épisode, c’est que vous pouvez me faire passer des messages par SMS (0616509992) que je peux publier sur le blog s’il s’agit d’un évènement urgent à signaler comme l’a fait Frédéric Mettey sur sa page Facebook.
Ces messages seront très rapidement mis en ligne après que vous ayez été identifiés.
Pour info si vous devez prévenir quelqu’un dans un cas similaire, vous pouvez téléphoner au Crossmed : 0494611616
www.bandol-blog.com
Merci à Jean Luc Cercio pour ces explications et pour la maîtrise de l’opération de renflouement. Meilleurs voeux de rétablissement à l’équipier blessé dans cette action.
Les recours des plaisanciers contre la SNSM sont une réalité et je comprends parfaitement la nécessité qu’elle se protège.
Un point m’étonne. J’étais un des premier à signaler que ce voilier avait cassé son amarre. J’ai appelé la capitainerie à 19 h 09. Elle m’a indiqué avoir déja prévenu le Cross, qui ne pouvait rien faire. C’est pour cela que je ne l’ai pas appelé moi, choisissant alors de faire passer l’info par les blogs.
Jean Luc Cercio nous indique que le Cross n’a été saisi qu’à 21 h 07 par un témoin à terre.
A 19 h, le voilier flottait et n’avait besoin que d’un remorquage (dans 1,5 m de houle tout de même), à 21 h, il était sur la plage et nécessitait un renflouement.
Nous avons parlé de ce problème en Conseil Portuaire. Il serait bon que la SNSM ou la Capitainerie, voir même la police municipale, recoive de la DDTM, qui délivre les autorisations de placer des corps mort et encaisse les redevances, les coordonnées des propriétaires des bateaux stationnés sur ces corps morts.
En attendant, j’invite tous les propriétaires concernés à me contacter pour me laisser leurs coordonnées.
Jacques KAUFFMANN
Représentant des plaisanciers au Conseil Portuaire de Bandol