Le mot du dimanche de Célestin Bonnenfant
En ces temps de campagne électorale l’on vient à parler de liberté de la presse . Bien sûr. Liberté. Oui.
Informés, certes, nous le sommes. Mais de quoi et par qui? Lorsque l’on sait que de grands groupes qui possèdent d’éminents organes de la presse écrite sont également les plus grands acteurs industriels de notre pays et de fait non loin du pouvoir… Aïe…
Tout a changé si vite, on croit le passé si lointain. Transports et communications sont bien loin de ce qu’ils étaient lorsque l’excellent Théophraste Renaudot “inventa” la presse écrite… en ce temps là, si l’on avait à redire contre le pouvoir, on se passait des pamphlets sous le manteau, ou comme La Fontaine, paraphrasant Esope, mettait en scènes des animaux, afin de ne pas recevoir de coup de bâton en retour de ses critiques.
En ce temps là… Et maintenant? En un click, je mets sur mon mur… j’ai encore la liberté de le faire- pour combien de temps? –
Et encore… tout peut-il être dit? moi qui tiens cette plume, (euh… qui tape sur ce clavier!) suis je vraiment libre de tout interdit, puis-je vraiment tout exprimer? Etes vous sûr, vous qui lisez mes mots que je ne cache rien? que, transparent comme une eau vive, j’exprime le fond de mon cœur, libre de tout joug?
Michèle avait les mots de la sagesse dans ses commentaires… Je n’ai pas eu la chance de la rencontrer, je l’ai souvent regrettée pourtant sur BB… Elle aimait la nature, les chansons, les animaux et j’aimais échanger avec elle. Je lui dédie cet extrait de cette chanson magnifique de Teri Moïse…
“Elle s’écrit une vie
Pour pouvoir tout changer, changer.
Dans les poèmes de Michelle
Les enfants ont des ailes
Pour voler.
C’est quand la nuit tombe
Qu’ils deviennent colombes
Pour rêver, rêver”