Il est seize heures…
A cette heure-ci vous avez tous acheté Var Matin et lu les différents articles qui vous intéressent.
Pour la plupart d’entre vous ce sera les résultats des cantonales, pour les autres le résultat du match de Marseille contre le PSG pour les autres encore la météo ou l’horoscope et peut-être aurez vous manqué le billet de Philippe Bouvard en première page.
En le lisant, je ne peux m’empêcher de penser à tout ce qui se passe dans notre commune et qui font que beaucoup d’entre nous ne croient plus à ‘La Politique”et au “politiciens” expliquant le peu de citoyens qui se sont déplacés pour aller voter ce dimanche.
Dimanche Prochain nous aurons le choix entre Monsieur Bernhard, maire de Sanary, sans étiquette et un nouveau, parceque jeune (28 ans), dans le monde politique, Monsieur Gennaro du Front National.
J’espère qu’il entendra ma voix car je lui ai proposé de faire une petite interview lorsque l’on s’est vu vendredi dernier pour convenir d’un rendez-vous s’il passait le premier tour.
Si quelques personnes parmi vous souhaitaient être des nôtres, ce serait avec plaisir.
Si Monsieur Bernhard peut me recevoir pour enregistrer une interview, ce sera avec autant de plaisir.
www.bandol-blog.com
On me souffle à l’oreille ce qu’a écrit Voltaire:
«Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous puissiez les exprimer»
Mourir pour des idées, l’idée est excellente
Moi j’ai failli mourir de ne l’avoir pas eu
Car tous ceux qui l’avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente,
D’accord, mais de mort lente
Jugeant qu’il n’y a pas péril en la demeure
Allons vers l’autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l’allure, il arrive qu’on meure
Pour des idées n’ayant plus cours le lendemain
Or, s’il est une chose amère, désolante
En rendant l’âme à Dieu c’est bien de constater
Qu’on a fait fausse route, qu’on s’est trompé d’idée
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente
Les saint jean bouche d’or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d’ailleurs, s’attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c’est le cas de le dire
C’est leur raison de vivre, ils ne s’en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J’en conclus qu’ils doivent se dire, en aparté
“Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente”
Des idées réclamant le fameux sacrifice
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose aux victimes novices
Mourir pour des idées, c’est bien beau mais lesquelles ?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau
Le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente
Encor s’il suffisait de quelques hécatombes
Pour qu’enfin tout changeât, qu’enfin tout s’arrangeât
Depuis tant de “grands soirs” que tant de têtes tombent
Au paradis sur terre on y serait déjà
Mais l’âge d’or sans cesse est remis aux calendes
Les dieux ont toujours soif, n’en ont jamais assez
Et c’est la mort, la mort toujours recommencée
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente
O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais de grâce, morbleu! laissez vivre les autres!
La vie est à peu près leur seul luxe ici bas
Car, enfin, la Camarde est assez vigilante
Elle n’a pas besoin qu’on lui tienne la faux
Plus de danse macabre autour des échafauds!
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente