Histoire de notre église
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L’église Saint François de Sales fut construite de 1747 à 1749, et érigée en paroisse en 1751. Elle fut bénite en 1749 par l’évêque de Marseille, Mgr Belsunce, le village de Bandol faisant partie de ce diocèse.
A ses débuts, l’église ne comprenait qu’une seule nef, ce n’est que plus tard qu’elle devait prendre la forme actuelle.
En 1782, furent ouvertes deux nefs latérales formées par deux chapelles Saint Elme et Saint Vincent de Paul qui avaient été édifiées de part et d’autre des murs extérieurs ; la première en 1772 par la corporation des marins, la seconde en 1776 par les pénitents noirs.
L’église se présentait alors comme aujourd’hui : un vaisseau à trois nefs et trois travées. La grande nef plafonnée et les deux autres voûtées. Des arcades en plein cintre unissent les nefs entre elles.
La grande nef se termine par une abside abritant le chœur entouré de boiseries et orné de tableaux et de fresques.
La façade ouvre ses trois portes sur une terrasse, ces portes auxquelles on accède par plusieurs marches, ont un encadrement de pierres et sont couvertes d’un linteau légèrement courbé et d’un entablement. La partie de la façade qui correspond à la nef centrale est surmontée d’un fronton encadré par des accolades surmontant la partie correspondant aux petites nefs.
Un clocher carré coiffé d’une ferrure d’horloge délicatement travaillée accote l’abside.
Source : Eglise catholique du Var
Voici un lien très intéressant sur Bandol
Patrick Durville
www.bandol-blog.com
Bon,
Cette histoire me laisse vraiment perplexe.
Je suis allé hier soir faire un tour autour de l’église. C’était 20 heures.
L’endroit était désert, calme, entretenu.
Je ne peut donc pas donner d’avis sur l’occupation des gars qui s’y rassemblent.
J’y retournerais. Pour savoir, déja.
J’ai essayé de suivre vos propos. Quelques uns me surprennent.
Derrière la peur qui s’affiche face à une simple proposition de discuter avec quelques gars, je me demande quelle vision de la jeunesse peut se trouver.
Il faudrait peut être raison garder, et l’eglise de Bandol ne me semble pas être un quartier sensible du 93.
Aucun angélisme de ma part là derrière. Sîmplement, il n’y pas nécessairement un délinquant derrière chaque ado qui glande dans une ruelle. Et un fumeur n’est pas nécessairement non plus un dealer.
Encore une fois, il y avait un problème simple.
Quelques personnes se sont fait importuner par des ados. La question était de savoir si cela se passait dans le cadre d’un trafic de stupéfiant ou d’un rassemblement d’ados qui passent le temps en jouant de la provoc.
Dans un cas, cela devait susciter une réponse judiciaire, dans l’autre, une médiation, qu’elle soit faite par des gars concernés, par les services de la Mairie ou par n’importe qui de qualifié devait régler le problème.
D’autant plus facilement d’ailleurs que les belles soirées tiédes sont derrières nous, et qu’en novembre, quand il fait moins de 10°, il n’y a plus grand monde en soirée dans les rues.
Je ne suis pas plus avancé aujourd’hui, n’ayant vu personne.
Mais je me dis qu’il manque peut être un peu de lien social derrière tout ça. Enfin quoi, ces gars ne sont pas tombés du ciel (même si l’on se trouve à coté de l’église). Ils doivent être connus, avoir usé leur jeans au Collège Raimu, avoir fréquenté les activités sportives ou autre de la ville, avoir des parents, des oncles, des tantes. Personne pour calmer le jeu ?
Pierre nous expliquait qu’à l’époque, au même endroit, c’est le curé qui distribuait des taloches à ceux qui l’emmerdait. Pourquoi ?
Parce qu’il les connaissait.
Jacques
@ Jacques,
Comme je l’ai dit dans ma réponse à Pierre, nos premières réactions ont été dictées par l’affect et l’émotion. Mais les témoignages des riverains de la place, de M. LE CURE et du peintre, nous les avons bien entendus, et ils étaient assez précis. Alors ….. Peut être que ce que nous avons pris pour des insultes, et injures quotidiennes, ne sont que des faits sporadiques, mais même dans ce cas ils doivent pas avoir lieu.
Moi aussi je suis un peu comme toi, perplexe ? faisons nous ou ne faisons nous pas ? ….. dans le calme bien sûr !!!
PS : D’un autre côté, la balle tirée dans le carreau d’un cabinet médical et qui a fait l’objet d’un article dans Var Matin n’est pas non plus un effet d’optique. Je pense mais c’est une idée comme une autre, (peut être d’ailleurs quelqu’un l’a-t-il déjà formulée sur le blog !!!!) C’est plutôt une visite à la mairie ou la police municipale qu’on devrait faire pour les obliger à nous répondre, mais nous répondre vraiment…. Pourquoi cette situation perdure-t-elle ? Je ne pense pas que l’on puisse qualifier ces actes de « délinquance » une balle çà sort d’une arme à feu et non pas d’un pistolet à eau !!!!! Allez je m’emporte de nouveau !!!!
RE-PS : à relire aussi l’article émouvant qui à « sonné » l’alerte, celui de Brigitte, « Moi Quasimodo »….
pour aller dans le sens de vos méditations je vous livre un pamphlet de Fontenelle qui , bien qu’il doit vieux de 323 ans semble presque écrit pour.
Fontenelle, Histoire des oracles, Première dissertation, chapitre IV (1687).
Assurons-nous bien du fait (du bien fondé), avant que de nous inquiéter de la cause. Il est vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens, qui courent naturellement à la cause, et passent par-dessus la vérité du fait, mais enfin nous éviterons le ridicule d’avoir trouvé la cause de ce qui n’est point.
Ce malheur arriva si plaisamment sur la fin du siècle passé à quelques savants d’Allemagne, que je ne puis m’empêcher d’en parler ici.
En 1593, le bruit courut que les dents étant tombées à un enfant de Silésie, âgé de sept ans, il lui en était venu une d’or, à la place d’une de ses grosses dents. Horstius, professeur en médecine dans l’Université de Helmstad, écrivit en 1595 l’histoire de cette dent, et prétendit qu’elle était en partie naturelle, en partie miraculeuse, et qu’elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant pour consoler les Chrétiens affligés par les Turcs. Figurez-vous quelle consolation, et quel rapport de cette dent aux Chrétiens, ni aux Turcs. En la même année, afin que cette dent d’or ne manquât pas d’historiens, Rullandus en écrit encore l’histoire. Deux ans après, Ingolsteterus, autre savant, écrit contre le sentiment que Rullandus avait de la dent d’or, et Rullandus fait aussitôt une belle et docte réplique. Un autre grand homme nommé Libavius ramasse tout ce qui avait été dit de la dent et y ajoute son sentiment particulier. Il ne manquait autre chose à tant de beaux ouvrages, sinon qu’il fût vrai que la dent était d’or. Quand un orfèvre l’eut examinée, il se trouva que c’était une feuille d’or appliquée à la dent avec beaucoup d’adresse; mais on commença par faire des livres, et puis on consulta l’orfèvre.
Rien n’est plus naturel que d’en faire autant sur toutes sortes de matières. Je ne suis pas si convaincu de notre ignorance par les choses qui sont, et dont la raison nous est inconnue, que par celles qui ne sont point, et dont nous trouvons la raison. Cela veut dire que non seulement nous n’avons pas les principes qui mènent au vrai, mais que nous en avons d’autres qui s’accommodent très bien avec le faux.
Bernard Le Bovier de Fontenelle : 1657-1757
Tout le monde est d’accord là-dessus. Sauf que là nous réagissons tout de même sur des témoignages notamment de M. Le Curé, et du Peintre de la paroisse (témoignages dont on ne peut douter) ainsi que ceux des riverains de la Place …. Alors ?
Les témoignages sont ils exagérés ? Les propos de M. Le Curé et du peintre l’autre soir étaient pourtant bien mesurés, mais leur “ras-le bol » devant l’indifférence ou l’inaction, (que sais-je!) était bien perceptible.
Patrick,
Sagesse que d’illustrer ses réserves par l’évocation de textes qui a travers les âges et les époques ont abordé le problème de la réaction au 1er degré. Mais là, le sujet et les personnes qui l’ont soulevé n’ont rien à voir avec les légendes qui ont servi de support à ce type de philosophie, là nous sommes dans le concret tout simplement. Bien sûr:
“Assurons-nous bien du fait (du bien fondé), avant que de nous inquiéter de la cause. Il est vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens, qui courent naturellement à la cause, et passent par-dessus la vérité du fait, mais enfin nous éviterons le ridicule d’avoir trouvé la cause de ce qui n’est point.” Ceci n’empêche pas de prendre en compte et avec sérieux les informations de ceux qui subissent.
bien évidemment que le texte que j’ai présenté est une caricature mais simplement il y a du bon à prendre partout. (sans compter que j’ai mis 3/4 d’heure à le retrouver alors, pensez ! J’allais pas lâcher l’affaire ;o)
Concernant l’approche des jeunes, il est possible de constater les faits sans communiquer avec les jeunes : que je sache on peut circuler librement dans Bandol sans crainte.
Egalement les TEL (Tunisie, Egypte, Libye, dans l’ordre d’apparition sur la scène médiatique) ont fait 3 révolutions simplement avec des tel. portables ce qui me laisse supposer que à la fois monsieur le curé et monsieur le peintre peuvent contacter des membres du CIA “histoire de notre église” nouvellement créé. Libre ensuite si certains se sentent capable de … d’intervenir par un premier niveau de dialogue, si possible avec une certaine capacité d’écoute.
Mais c’est parfois délicat, surtout dans un pays qui chante fièrement : “qu’un sang impure abreuve nos sillons” sans jamais s’émouvoir de ces propos horiblement et inutilement racistes et sans jamais se préoccuper que la Marseillaise a déjà été modifiée une bonne trentaine de fois.
Donc mes chers compatriotes je vous invite à beaucoup de circonspection (comme celà a déjà été dit par d’autres ici).
Celà étant, je ne renie pas du tout l’intérêt à ne pas laisser s’installer à Bandol un climat délétère, ni à l’église ni ailleurs.
cordialement Pehel