C’est terminé, Alex arrête sa grève
Lire l’article de Jérome Poillot dans Var Matin dans son intégralité page 12.
NDC : ça ne pouvait pas durer comme ça.
Il aura fait connaitre ses problèmes et beaucoup de bandolais les ont découverts en partie, car nous sommes nombreux à passer à côté à côté de choses essentielles qui se déroulent dans notre commune…
ET peut-être que parfois , il vaut mieux que nous ne soyons pas au courant…
C.V. www.bandol-blog.com
La lutte continuera !!!!!
Dans tout combat, comme celui que le Maire de Bandol m’impose, il faut garder la tête froide, être conscient de ses moyens et tenir ses objectifs.
10 jours de grève de la faim m’ont permis d’en atteindre certains.
Le principal est celui de ma réhabilitation devant la population concernant l’affaire Bandol Station Voile.
Trop de bandolais étaient encore dans le doute. Ils pensaient que des malversations avaient pu être commises à l’époque, par moi ou par d’autres. Car, n’est-ce pas, “on n’emprisonne pas un innocent durant 8 semaines pour rien” ? Quand Monsieur le Maire utilise ma condamnation pour justifier son refus de réintégration (d’ailleurs c’est une fois à cause de mes soi-disant (non) compétences, une autre fois, à cause de Monsieur Bogi, etc..), il omet de dire que cette dernière, bien réelle pourtant, est due aux erreurs de l’administration municipale.
Aujourd’hui, cette responsabilité est comprise, par le public qui a pris la peine de s’informer, mais également par certains membres du groupe majoritaire, déçus du silence du Maire sur ce point, et on ne peut que s’en satisfaire.
Tous ceux de bonne volonté, les honnêtes gens – et non pas les “manipulateurs” qui continueront à prêcher le faux, surtout à l’approche de la prochaine échéance électorale – ont compris que l’origine du problème fut la volonté délibérée d’empêcher un homme qui, depuis 30 ans, œuvre pour le rayonnement de sa ville, d’accéder à la place de Premier Magistrat.
Aujourd’hui j’ai retrouvé, durant dix jours sur la Place de l’église, la sympathie et l’émotion de nombreux bandolais que je ne fréquentais plus depuis dix ans.
A travers leurs nombreux témoignages et leurs coups de fils d’encouragement, ainsi qu’à travers de gestes chaleureux comme l’apport de vestes chaudes, de parasols pour m’abriter du soleil, des bâches en plastique et des pinces à linge, de cirés pour me protéger du vent et de la pluie, de chaussures adaptées au froid et à l’humidité, de chaussettes épaisses, de bouteilles d’eau et du chocolat chaud, de couvertures de survie, de l’aide pour les corrections de mes communiqués, des interventions en haut lieu, ils m’ont apporté la motivation et la force de tenir ces derniers jours, qu’ils en soient remerciés de tout mon cœur.(et je m’en excuse si j’en oublies certains).
J’aimerais vraiment que tout le monde comprenne que ma volonté, en faisant cette grève de la faim, n’était absolument pas de prendre une municipalité en otage. Je voulais simplement et en toutes sincérité et honnêteté intellectuelle mettre un homme face à ses engagements pris. Car je vous l’assure, Monsieur le Maire de Bandol en a pris, et pas que devant moi !
De mon côté, je ne l’ai pas pris au dépourvu. Je l’ai toujours tenu informé de mes intentions. D’ailleurs, à plusieurs reprises, j’ai reculé l’échéance de mettre sur la place publique ma situation. Tout simplement parce que j’avais confiance en la parole de cet homme. Mais au bout de plus de deux ans et après 24 rencontres, la confiance n’est plus là.
Le refus incompréhensible du Maire de communiquer les documents en sa possession pour me réhabiliter, de confirmer les engagements de réintégration à la SOGEBA pris, de s’expliquer sur les vraies raisons pour lesquelles il m’a proposé de l’argent, beaucoup d’argent, font que le combat ne peut plus évoluer par voix de presse et blogs interposés.
La ville mérite aujourd’hui de retrouver sa tranquillité et une certaine sérénité.
De plus, je suis maintenant dans le doute, s’il est en mesure et s’il a les capacités de comprendre l’urgence de la nécessité d’une politique de développement touristique et économique concerté pour redresser une situation de crise aiguë qui engage l’avenir de ce joyau de la côte provençale qu’est Bandol, et moins encore de mettre en pratique les actions nécessaires, tant sa recherche d’une majorité « à tout prix » est devenu un exercice difficile et périlleux.
Pourquoi c’est à moi qu’il demande conseil pour la mise en place d’un Plan de Communication de Crise, alors qu’il est entouré d’un Directeur de Cabinet et d’un Directeur de la Communication (voir émail du 5 novembre 2010) ?
Nous sommes aujourd’hui quelques uns à avoir travaillé pour rien depuis plus de deux ans, nous sommes les cocufiés du Dr. Palix, et comme cela le laissait entendre sur un blog, pas les seuls cocu.
Je dois l’avouer avec tristesse que depuis un mois, je ne retrouves plus à travers des réponses haineuses et humiliantes, mal rédigés et décousus, (des) contre vérités et des manipulations de bas étages, l’homme à l’intelligence vive et brillante, motivé et ouvert à l’échange que j’ai côtoyé si souvent auparavant.
Quel intérêt à jouer au « poker menteur » alors qu’il sait pertinemment que je peux apporter les preuves de ses engagements ?
J’arrive à un palier, dans ma grève de la faim, où je risque de commencer à mettre en danger ma santé, fragilisée par un cancer l’année dernière, et c’est en homme digne que je quitterai la Place de l’Église au bout du dixième jour.
Pour tout vous dire, j’avais conscience qu’en occupant le centre névralgique du Village (arène dans laquelle le Maire n’a jamais eu le courage et l’honnêteté de descendre) toute issue positive deviendrait quasiment impossible.
Le Maire n’a pas voulu jouer le jeu équitablement. Je le regrette sincèrement.
Ce faisant, il m’a fourni des moyens de reprendre le relais de mon combat en justice, pour faire éclater la vérité, sur l’ensemble des points, mais surtout sur cette extraordinaire “générosité” de me proposer de l’argent (je me réjouis d’ailleurs d’avoir calmement réagi et qu’il le reconnaisse par lui-même, autrement j’aurais été drôlement embêté). Et si un jour le Maire est mis en examen, il ne devra s’en prendre qu’à lui.
Je ne dirai jamais assez MERCI à vous tous qui m’avez apporté votre amitié, votre aide et votre sympathie.
Je ne vous dis pas adieu, mais je vous dis seulement au revoir.
Alexandre Gad
Email du 5 Novembre 2010
Alexandre Gad
Cher Docteur,
Je fais suite au coup de fil de votre assistante, concernant ma demande de rendez-vous.
En effet, suite à notre conversation téléphonique de jeudi dernier, et indépendamment de votre lettre quelque peu surprenante, vous avez souhaité connaître en détail le plan de communication de crise que nous avions évoqué.
J’avais fait part de notre discussion à Monsieur Durville la semaine dernière, car, en tant que jeune Directeur de Cabinet, il doit être au courant et éventuellement mettre en application, si vous le décidez, ce plan.
J’ai souhaité être très clair avec lui, en effet je ne vise en aucun cas la Communication ou les affaires de Cabinet, seule ma réhabilitation et ma réintégration dans mes domaines de compétence m’importe.
D’après la communication de ce jour avec votre assistante, je comprends que vous souhaitez avoir ce document en préalable de notre rendez-vous.
Permettez-moi de vous préciser que le contenu “écrit” de ce plan ne comporte qu’un intérêt secondaire, c’est sa mise en pratique et la présentation commentée des actions à mettre rapidement en place qui sont essentielles.
Comme je l’avais proposé à Monsieur Durville, seule une réunion sérieuse (prévoir un paper board, SVP) vous permettra de prendre la mesure de l’urgence de la mise en place d’un plan de communication de crise, à vous de décider de la manière pratique du déroulement ainsi que des acteurs et des intervenants.
Je souhaiterais joindre à cette réunion, et donc obtenir votre accord pour cela, Monsieur Viala, dont l’honnêteté intellectuelle et l’objectivité sont reconnus de tous, afin qu’aucune déformation de notre rencontre ne puisse être faite.
Personnellement, pour avoir œuvré, avec mes amis et mes défenseurs, depuis deux ans, pour une action commune et constructive, j’ai du mal à comprendre votre changement de cap, si soudain et à 180°, surtout après vos promesses et dans la situation délicate qui est la vôtre et celle de votre majorité aujourd’hui et qui me poussera, contre mon gré, a porter notre différend sur la place publique.
Nous avons toujours échangé ouvertement et dans la confiance, mes promesses ont toujours étaient tenues à la lettre, je suis en droit d’exiger la même chose de votre part.
Une petite heure sera suffisante pour ma présentation, je suis à votre entière disposition vendredi 5 nov. ou samedi 6 nov, pour cette réunion.
Je profite de l’occasion pour vous suggérer de bien vouloir accepter une rencontre avec votre groupe majoritaire, qui selon mes informations se réunira lundi 8 nov., pour avoir enfin la possibilité de m’adresser directement à eux concernant ma démarche constructive et répondre à leur questions éventuelles (où, au moins, devant votre noyaux dur).
Amicalement,
Alexandre Gad
pour Mr Gad
Bravo , il a eu le courage de tenir ,et faire connaitre ses problèmes ,tout au moins à ceux qui se sont donné la peine de s’informer.
Il quitte son emplacement avec PANACHE, en arborant ses réelles compétences,touristiques, et sa médaille de la ville.
Ces dites compétences qui font tant défaut à ceux qui sont en poste actuellement, et à tous les niveaux: (mais que se pase t’il à l’office du tourisme?????).On ne nous dit pas tout…
Mème si vous arrétez votre grève,faites nous savoir par la suite ce que vous devenez.
Cordialement