Billet d’humeur de Viala
Je cherchais des textes, des extrais de personnes qui se seraient déjà exprimées sur ce sujet:
Le travail.
Je suis tombé sur des textes religieux et pour ne pas faire la publicité de l’un ou de l’autre je vous donnerai mon avis, avec mes mots.
Qu’est-ce que le travail?
C’est faire ce qu’il faut pour subvenir à ses besoins et à ceux qui dépendent de nous.
OUI ou NON ?
Dans les temps les plus anciens travailler consistait à partir à la chasse ou à la pèche, a cultiver sa terre pour pouvoir survivre, car au début il s’agissait de survivre.
Sans évoquer que, petit à petit l’Homme s’est mis à faire des réserves puis à cotiser pour un jour ne plus travailler.
Il y a encore en Afrique beaucoup d’anciens qui ne travaillent plus et qui survivent grâce à leurs enfants qui les aident.
Mon humeur elle est là:
De quel droit un individu ou un groupe d’individu s’arroge*-t-il le droit de décider de qui travaille ou pas?
DE QUEL DROIT?
* ce mot m’est venu tout seul, je vous assure je n’ai pas fait exprès. J’ai vérifié quand même qu’il correspondait bien à ce que je voulais vous dire!
www.bandol-blog.com
“le travail, la rémunération et le système”
En ce temps là, dans ces contrées, vivait une femme nommée Bersabée. Levée dès le point du jour, elle ne s’accordait de repos que lorsque la nuit avait enveloppé la vallée de son aile. Elle nourrissait de son lait ses enfants, les regardant pousser, droits comme de jeunes peupliers. Travaillant sans relâche dans la maison et dans les champs, elle apportait de tout son cœur soins et attentions à ceux qui, homme, enfant, bête ou plante faisaient partie de la maisonnée. Trouvant toujours du temps pour venir en aide à l’étranger. Son cœur était joyeux et son chant d’allégresse montait comme celui des oiseaux.
Mais en ces temps et ces contrées, il lui fut fait reproche de ne pas travailler.
-“Tu ne gagnes pas d’argent, donc, tu ne travailles pas.” Lui disait l’homme qui partageait sa vie.
Bersabée laissa la maison et les champs et trouva un lieu où contre sa présence lui serait remis chaque mois une somme d’argent. L’homme se réjouit. On félicita Bersabée.
Bientôt le champ fut couvert de ronces. Un marchand emporta les bêtes. L’argent que gagnait Bersabée fut redistribué aux personnes qui la remplacèrent, qui auprès de ses enfants, qui aux tâches ancillaires.
Le chant de Bersabée s’était éteint. Elle n’accompagnait plus le soleil sur toute sa course diurne, Ses jours n’étaient plus rythmés que par les heures de présence .
Les mains d’Or – Bernard LAVILLIERS (bien mieux avec la musique !!!!!)
Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminée muettes – portails verrouillés
Wagons immobiles – tours abandonné
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait – la nuit – de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces – le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant
J’voudrais travailler encore – travailler encore
Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
Travailler encore – travailler encore
Acier rouge et mains d’or
J’ai passé ma vie là – dans ce laminoir
Mes poumons – mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là – les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée rouge saignée sur l’espoir
On dirait – le soir – des navires de guerre
Battus par les vagues – rongés par la mer
Tombés sur le flan – giflés des marées
Vaincus par l’argent – les monstres d’acier
J’voudrais travailler encore – travailler encore
Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
Travailler encore – travailler encore
Acier rouge et mains d’or
J’peux plus exister là
J’peux plus habiter là
Je sers plus à rien – moi
Y’a plus rien à faire
Quand je fais plus rien – moi
Je coûte moins cher – moi
Que quand je travaillais – moi
D’après les experts
J’me tuais à produire
Pour gagner des clous
C’est moi qui délire
Ou qui devient fou
J’peux plus exister là
J’peux plus habiter là
Je sers plus à rien – moi
Y’a plus rien à faire
Je voudrais travailler encore – travailler encore
Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
Travailler encore – travailler encore
Acier rouge et mains d’or…